Les nouvelles mesures catégorielles adoptées en 2016 pour revaloriser les rémunérations des policiers et des gendarmes, associées au renforcement en cours de leurs effectifs, relancent la progression de la masse salariale des forces de sécurité (+ 920 M€ d’ici 2022). La Cour appelle le ministère de l’intérieur à veiller à la compatibilité de cette évolution avec les plafonds annuels de dépenses prévus pour la mission Sécurité par la loi de programmation des finances publiques 2018-2022. Par ailleurs, la mise en conformité de l’organisation du temps de travail avec les normes européennes – tardive dans les deux forces, partielle dans la gendarmerie – laisse subsister d’importants risques budgétaires.

Cour des comptes 21.06.2018