L’ordonnance du 25 mars 2020 vise à permettre aux collectivités territoriales et aux établissements publics locaux de financer l’exercice de leurs compétences et d’assurer les flux financiers essentiels au maintien des services publics et à la rémunération des agents qu’elles emploient. L’ordonnance autorise ainsi des délais quant au vote annuel du budget ainsi que la fixation des taux de fiscalité locale. En outre, même en l’absence du vote du budget, les communes et les EPCI pourront continuer à engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement dans la limite des dépenses inscrites dans le budget 2019. L’ordonnance prévoit également d’autres assouplissements budgétaires dans le cadre de dépenses imprévues, de mouvements entre les chapitres…