Dans une décision du 5 avril 2023, le Conseil d’Etat a indiqué que si un témoignage pouvait être anonymisé, dans le cas ou la communication de l’identité des témoins leur porteraient préjudice, l’autorité investie du pouvoir disciplinaire devait toutefois « produire tous éléments permettant de démontrer que la qualité des témoins correspond à celle qu’elle allègue et tous éléments de nature à corroborer les faits relatés dans les témoignages ». A défaut, la sanction prononcée est susceptible d’être annulée.