La loi de finances pour 2017 s’appuie sur une prévision de croissance de 1,5% pour l’année 2017 et prévoit de ramener le déficit public à 2,7% du PIB soit 69,3 milliards d’euros. L’objectif de dépenses de l’État pour 2017 est rehaussé de 5,7 milliards d’euros par rapport au niveau prévu dans le programme de stabilité. 7 milliards d’euros supplémentaires seront alloués aux secteurs prioritaires en 2017 : • 3 milliards d’euros pour l’école et l’enseignement supérieur. 11 712 postes seront créés dans l’enseignement et 950 dans les universités. • 2 milliards d’euros en faveur de la sécurité. • 2 milliards d’euros en faveur de l’emploi avec la prolongation de la prime à l’embauche dans les petites et moyennes entreprises jusqu’en décembre 2017. Elle prévoit des économies grâce : • à des mesures sectorielles telles que la dématérialisation de la propagande électorale et le raccourcissement des délais de traitement de la demande d’asile, • à la suppression de 2 715 emplois dans les secteurs non prioritaires de l’État et 476 chez les opérateurs publics, • à la réforme de la politique immobilière de l’État, la dématérialisation des échanges entre les administrations et les usagers et les économies sur les achats, • à la diminution des concours de l’État aux collectivités territoriales à hauteur de 2,8 milliards d’euros. La loi prévoit une baisse de l’impôt sur le revenu pour 5 millions de foyers fiscaux, ce qui représentera 1 milliard d’euros. Par ailleurs, la loi prévoit la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu à compter du 1er janvier 2018.

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